Wednesday, March 29, 2006

blog de takumi

Juste un petit post pour vous filer l'adresse d'un pote ici (Takumi), avec des photos de mon dernier séjour au ski et quelques photos de ma fête d'anniversaire:
http://spicyphoto.blogspot.com/
Enjoy!

Friday, March 24, 2006

300 tonnes de viande sur roulettes

Depuis que je suis a Tokyo, je passe une bonne partie de mon temps la journee a souffrir dans le metro. Suivant l'horaire, les conditions sont plus ou moins supportables...
Le matin par exemple: la regle d'or a respecter est de ne pas prendre le metro trop tot avec tous ces Japonais qui veulent ganbaruter en arrivant au travail en avance par rapport a leurs horaires normaux. Petit a petit je retarde l'heure de mon reveil en esperant que quand j'arriverai sur le quai de la gare a cote de chez moi, il y aura peut-etre moins de monde que le jour d'avant. Donc en gros au debut j'arrivai a 9h au travail, apres un mois et demi c'est plutot 9h30, je mettrai a jour le post et vous dirai si aen juillet j'arriverai au boulot a midi...
Bon une autre technique interessante si on est pas trop presse, preferer l'omnibus au train express, ce dernier etant toujours beaucoup plus peuple (et tout ca pour ganbaruter 10 minutes de plus au final...)
Apres le travail, il est generalement possible de trouver une place assise (en cherchant bien). La raison est toute simple, je quitte le boulot (beaucoup) plus tot que le Japonais moyen, vers 18h environ.
Le soir, c'est le moment que je prefere pour prendre le train. J'essaye de m'arranger pour qu'on sorte dans des bars ou ds restaus proches de ma ligne mais ca ne marche pas toujours. Donc quand on se retrouve a 1h30 de train de chez soi, avec 3 changements, mieux vaut planifier un peu le retour en avance, sous peine de payer un taxi 4000yen ou de passer la nuit dans un mangakissa (j'en reparlerai quand j'aurai teste).
Le dernier sur ma ligne part a 0:25 de Shibuya, il faut donc generalement que je prevois assez large, surtout si je suis bourre et que j'ai une chance sur deux de me planter de ligne une fois ou deux (cf izakaya). Une fois arrive a Shibuya, on arrete de penser, c'est comme a la guerre, il faut reussir a rentrer dans ce foutu metro, qui n'est pas plus grand que pendant la journee, mais qui bizarrement peut contenir beaucoup plus de personnes. Celui a prendre c'est le tout dernier, celui dans lequel vous ne pourrez plus bouger d'un centimetre (assez pratique opur dormir il faut l'avouer, celui dans lequel vous aurez la chance de renifler une petite japonaise (enfin ses cheveux parce qu'elle est plus petite que vous(...je vous dis vous pas moi moi j'ai la taille reglementaire....) ou peut-etre que vous aurez la chance de pouvior servir d'oreiller a un salary-men qui a ganbarute jusqu'a minuit. Mais le mieux que l'on puisse faire je crois, c'est voyager colle-serre a un ivrogne (qui a depasse la dose limite de ganbarutage ou a qui on a fait remarquer qu'il ne ganbarutait pas assez) qui est sur le point de vous vomir dessus.
Au final, le dernier train c'est que du bonheur, et en plus vous pouvez en profiter tous les jours de la semaine et ca c'est bien.
Je comprends maintenant pourquoi dans les contrats Japonais (pour les gens qui gagnent bien)on trouve souvent une clause qui precise qu'apres 22h le taxi est automatiquement paye par l'entreprise.
Personnellement, je trouverais ca dommage de louper un bain de foule aussi agreable...
Thomas
Bonus: un lien vers le guide de survie de Cedric dans le metro Japonais

Friday, March 17, 2006

ganbarutons tous ensemble

Je vais commencer par une citation tirée du blog de mon compagnon salace adoré, Cedric-sama:

ganbaru: littéralement "faire preuve de courage, faire des efforts". Pris en contexte ça veut dire "donner l'impression de devoir travailler vingt-sept heures par jour alors qu'on a en fait absolument rien à faire"
otsukare sama desu: littéralement "quelle journée fatigante!". Expression utilisée par des collègues (aussi appelés complices) qui saluent réciproquement l'effort général de ganbarutation . Lancé par un gaijin, il faut y ajouter le sens "vous en foutez pas une, ouais!"
Finalement je crois que ces deux définitions résument à elles seules nos journées au boulot au Japon... mais je tout de même rentrer dans les détails parce que là j'ai rien d'autre à faire faut bien s'occuper comme on dit...
Un bon exemple pour faire sentir l'état d'esprit de l'entreprise (japonaise ou non), ce sont les petites expressions que l'on se doit de dire tous les jours (et même à tout moment de la journée pour certaines).
On commence le matin par un joyeux "ohayô gozaimasu", abrégé pour les hommes à quelquechose comme "ssssssu" (la forme en "sssssu" dénote d'un certaine de forme de politesse, alors pourquoi s'embarraser des autres mots...). Alors c'est pas compliqué ça veut dire "bon matin" (comme le good morning anglais je dirais). Jusque là ça reste TRES classique (universellement parlant). A partir d'une certaine heure, on peut se laisser aller à un Konnichiwa pour les gens qu'on a pas encore vu, mais je remarque que ce n'est pas la norme...
En journée au Japon on sort cette expression absconse qu'est "Otsukaresama desu" (remarquez le sssssu de la fin). La forme passée est également possible (remplacer desu par deshita), la différence étant assez mince au final.
Car c'est important au Japon de dire qu'on travaille dur...et puis l'expression fait double emploi, car on se félicite soi-même et lautre en même temps (super pratique quoi). Enfin au final c'est l'expression dans presque toute discussion avec un collègue, il FAUT commencer par ça. C'est pour vous dire, dans chacun des mails que je reçois de collègues Japonais, la dite expression est utilisée (et écrite avec des kanjis, c'est encore mieux il paraît, ça veut dire que le mec qui vous écrit veut vous lécher les bou.... donc forcement je ne manque jamais une occasion d'utiliser cette magnifique invention qu'est l'écriture intuitive de kanjis..).
Tout cela pour parler de la "ganbaru attitude". Le fait de montrer qu'on travaille, qu'on en veut, qu'on a bouffé du lion le matin pour travailler plus dur et avec (encore) plus d'efficacité que la veille.
Vous aurez bien compris qu'au final, le fait de rester 10h par jours au boulot ne fait pas la différence si c'est pour glander moitié du temps... Donc au Japon on reste au bureau pour rester au bureau et pour montrer qu'on est là, qu'on est présent et qu'on ganbarute.
Ce mot on l'entend au bureau mais pas seulement, toutes les petites épreuves de la vie quotidiennes peuvent être le sujet d'une sorte de ganbarutage. Par exemple quand je vais au restau avec mes amis Japonais, même si je commence à avoir une maîtrise certaine de ces petits bouts de bois qu'on appelle baguettes, certains aliments restent difficile à "attraper puis amener jusqu'à la bouche". Le tofu par exemple, ce truc plus ou moins gélatineux fait de soja (comme tout ce qui se mange ici), ça reste encore une épreuve. Et bien à chaque fois j'y ai droit "ganbare thomas" ou "ganbattene", je dois avouer que ça me décourage presque. J'ai l'impression qu'ils se disent dans leur tête "pauvre gaijin, il doit éprouver quelques difficultés à se nourrir si il n'est même pas foutu d'attraper son tofu avec des baguettes". Ou bien je suis un peu parano peut-être...
Thomas

aspirateur pour salary-men fumeur

En voila une invention qu'elle est bizarre. L'aspirateur a fumee de cigarette d'exterieur.
Je m'explique, dans le quartier de Tokyo ou je bosse (Jimbouchou, prononcez Jimbocho avec les o longs), il est interdit de fumer dans la rue, a l'exception de certains endroits equipes d'aspirateurs de fumee, generalement situes a cote d'une poubelle. Si vous croisez une bande de salary-men japonais aglutines autour d'une poubelle, en train de savourer une petite cigarette pendant une pause bien meritee (moyen le gambarutage dans ce cas la), c'est probablement que ceux ci sont en train d'utiliser l'appareil sus-nomme, sous peur de recevoir une amende pour avoir fumer dans la rue (la vrai rue quoi, a plus de 50cm de la poubelle vous voyez).
Perso je comprends pas trop a quoi ca sert. Je suis de ceux qui sont pour l'interdiction de fumer dans les lieux publics, mais de la a l'interdire meme dans la rue...enfin je sais pas avec le vent et tout...et puis surtout, mais ou elle va donc cette fumee ? A votre avis ils la relachent deux metres plus haut ? ou bien ils utilisent des super filtres ? ou peut-etre meme qu'ils la gardent dans des sortes de containers juste au cas ou, pour recreer des ambiances "lounge" dans des bars branches de Tokyo ou personne ne fume....
Bon c veut rien dire ce que j'ecris j'arrete la...
Photos coming soon...
Thomas

Wednesday, March 15, 2006

double water-jet (suite et fin)

Ca y est ! Je me suis decide, j'ai essaye ce fameux jet d'eau qui m'intriguait tant...
Bon mes premieres impressions sont:
-c'est fort comme jet (ou bien quelqu'un avait regle la puissance au maxi pour faire une petite blague)
-c'est...comment dire...bien place si vouv voyez ce que je veux dire...et je crois que c'est a cause de ca que c'est tres surprenant. A croire que les ingenieurs qui ont mis au point le systeme ont utilise des methodes de reconnaissance d'images pour savoir ou viser au plus juste. (Et la je me dis, mais y avait-il une camera en train de filmer mon cul alors ?)
-ca fait du bruit, n'essayez pas de passer inapercu dans les toilettes quand vous utilisez le systeme, ca fait un petit bruit tout a fait reconnaissable (d'ailleurs j'entends souvent des japonais en train de se raffraichir le popotin avec l'engin quand je suis dans les toilettes...appremment se foutent royalement d'etre entendu par quelqu'un d'autre...)
-ca exige d'avoir quelques pre-requis, par exemple connaitre le kanji pour arreter (止) sous peine de rester toute l'apres-midi sur la cuvette a se faire rincer le trou de balle. (et la ceux qui suivent me diront, mais attends la derniere fois t'as dit qu'il y avait un detecteur de fesses qui empechait le truc de fonctionner si personne etait assis. Ok c'est vrai, mais d'un autre cote j'ai pas franchement eu envie de me lever alors que le jet propulsait encore de l'eau a toute berzingue (sympa le mot hein ?). Donc vaut mieux savoir l'arreter manuellement.
-ca seche les fesses, mais la c'est pareil ca fait beaucoup de bruit et ca s'entend du couloir. Et etant donne qu'il y a seulement des serviettes pour s'essuyer les mains, la personne dans le couloir sait automatiquement que vous etes en train de vous secher les fesses. (les plus ingenieux pourront essayer de se secher les mains avec le sechoir a cul....a tester)
-c'est definitivement quelquechose a essayer si vous venez au Japon =)
Bon je retourne au boulot (j'ai des trucs a faire pour de vrai la)
Thomas

Tuesday, March 14, 2006

Togari ski trip

Le week-end dernier, je suis parti en week-end avec trois Japonais pour un petit ski trip de 3 jours (franchement intensifs).
Le vendredi soir, apres le boulot, petit diner avec Akari dans un izakaya. Tres sympa mais un peu court. Comme a son habitude, Akari a voulu me faire essayer un truc bizarre (que deja trois autres Japonais m'avaient fait essaye avant...), c'est ce qu'ils appellent des soft-bones de poulet. Donc en gros ce sont des beignets de cartilage de poulet (oui oui la partie que nous on jete, ben eux ils la mangent et ils la payent meme au restaurant). Comme vous pouvez l'maginer c'est pas franchement top....enfin bon...
me voila parti pour le pt de rendez du ski trip, je prends le train avec mes qqu affaires (j'avais pas vraiment prevu d'aller au ski au Japon je dois l'avouer). Je fais un petit detour par un combini store (convenience store japanise, un rebeu quoi) pour acheter un peu d'alcool pour le bus.
Le bus part a 23h, il roule lentement pour ne pas arriver au milieu de la nuit dans la station. Le pb c'est que je n'arrive pas a dormir dans ce putain de bus...je decide donc de m'attaquer aux verres de shochu jetables (guillaume comprendra) que j'ai achetes. La je me rends compte que j'ai ete un peu radin et vu que j'ai pris les moins chers je me retrouve a boire un truc immonde avec un gout d'ethanol pur... pas moyen de me bourrer la gueule pour dormir un peu donc...
Arrive la-bas, (super creve evidemment) on enchaine direct et la je comprends qu'on va en avoir pour notre argent avec les Japonais .. (en gros de 8h a 17h sur les pistes)
Niveau prix c'est franchement interessant, a peine plus de 100 euros pour le bus le logement le ptit dej, le diner, le snow, le forfait et meme la location d'un fute et d'un blouson de ski et un masque.
Le logement c'est ce qu'on appelle un minshuku, a mi chemin entre hotel et pension familiale, avec des chambres a la japonaise (tatami, futon et tout le toutim). Dans la chambre pour 4 personnes y a la place pour 4 futons, pas un de plus, donc la journee faut tout replier (ou marcher sur les futons pour moi....).
Les repas sont typiquement japonais: beaucoup de riz, de la soupe miso, un peu de poisson, un peu de volaille ou de proc, un peu de legumes (dont je ne connais pas le nom) et une petite salade de choux. et le matin c'est presque pareil sauf qu'il y a une sorte d'omelette sucree en plus.
Pour le ptit dej ca fait un peu drole le miso et le poisson mais bon pour trois jours on s'y fait...
Bon au niveau du ski et des pistes j'en dis pas plus parce que c'est franchement pareil qu'en france.
Autre partie interessante, la salle de bain... la station s'appelait Togari Onsen. Onsen ca veut dire source chaude. L'eau du bain de l'hotel venait donc d'une source. Ca c'etait plutot sympa MAIS, car il y aun mais, ce fut aussi l'occasion pour moi de decouvrir pour de vrai la salle de bain commune japonaise. J'avoue que je peux tout a fait m'en passer...
Faut s'asseoir sur un petit tabouret en plastique (avec un trou au milieu...peut-être pour se laver le cul j'ai pas osé demander...) en face d'un mur avec une douchette (generalement à côté d'un autre mec en train de se laver. Bon si vous avez déjà fait du foot ça parait plutôt banal, mais ce n'est pas mon cas et j'avoue que j'étais pas francement à l'aise. Enfin bon... l'autre truc relou c'était qu'il y avait deux bouteilles de "savon", une pour les cheveux et l'autre pour le corps. D'ordinaire pour faire des economies je me lave uniquement au savon (le moins cher evidemment) mais là je me suis dit vu que c'est gratuit autant en profiter et utiliser du vrai shampoing pour une fois. Alors je me décide à demander au mec à poil à côté de moi (en plus comme ça je fais genre "nan ça me gêne pas du tout d'être à côté d'un mec à poil, m'en fous l'est japonais l'a une tite kékette...". Enfin bon il comprend rien à ce que je lui dis donc j'abandonne. Là il se barre, et 2 minutes qqun rentre. Un de mes potes attendait dehors pour une place donc j'étais persuadé que c'était lui. Je tourne même pas la tête et commence à lui parler en anglais. Je lui pose la même question pour le question et là je me rends compte que c'est le même jap! et là miracle il me repond un truc genre "shampoo wash wa koko da" (le shampoing c'est là vous aurez compris). L'est peut-être allé réviser son anglais pdt les 2 minutes pdt lesquelles il était dehors... on ne saura jamais...
Dernier truc sur ce week-end au ski, cette fois-ci je crois que j'ai vraiment compris à quoi servait la cuvette chauffante des chiottes. Quand seules les chambres sont chauffées, et que dans les toilettes il fait genre 15, poser ses fesses sur une cuvette à 25, c'est presque jouissif...
Thomas

Thursday, March 09, 2006

Attention c'est tres tiede


Aujourdhui je vais vous parler un peu de l'absence de demi-mesure en ce qui concerne la temperature au Japon.
Pour resumer le probleme on peut dire:
-en hiver il fait trop chaud
-en ete il fait trop froid.
Je m'explique, le Japon a un probleme avec tout ce qui touche de pres ou de loin a l'air conditionne ou au radiateur. Les termostats nippons ne doivent probablement pas avoir de position intermediaire.
En ce moment au bureau il fait environ 25 degres celsius...vous me connaissez je commence a suer a partir de 18, donc la imaginez un peu le resultat sur mes chemises... parfois je garde la veste pour cacher tout ca...heureusement j'ai reussi a recuperer un gros ventilateur que je fais tourner du matin jusqu'au soir sous les yeux ebahis des petites employees japonais qui elles portent toujours une sorte de petite liquette sur leurs genoux nus (micro-jupe oblige).
Et c'est la que je me pose la question "mais pourquoi ai-je besoin d'un ventilateur alors qu'il fait 10 degres dehors ?".
Mais je me souviens alors de ma premiere experience au Japon, en plein mois d'aout et donc au milieu de la periode la plus chaude et humide de l'annee. Et je me rappelle qu'il etait presque obligatoire d'emmener avec soi des vetements chauds pour pouvoir prendre le metro, sous peine de finir la journee avec un gros rhume, du fait du changement brutal de temperature de 18 a 35 degres celsius...
J'attends donc avec impatience la periode ou j'aurai trop froid (et plus trop chaud), je pourrai alors enfin lever les bras et montrer avec fierte mes chemises sans aureoles sous les aisselles ! wouhou ! youpi ! megachouette !

Monday, March 06, 2006

izakaya ou l'enfer du nomihôdai



Le week-end dernier je suis alle dans ce qu'on appelle ici un izakaya. En gros c'est un restaurant pour boire si je puis me permettre. Le concept de bar n'existe pas de facon native au Japon. Il y a evidemment des bars au Japon, mais la plupart se targuent d'etre des bars anglais, irlandais, australiens ou meme francais (appelles alors "cafe" parce que ca sonne classe le francais...).
Etant donnee l'absence de veritables bars, les japonais, qui aiment bien boire il faut le reconnaitre se retrouvent dans ces lieux de debauche appeles "izakaya"> On y mange un peu de tout dans de petits plats qu'on partage. C'est generalement l'occasion de gouter des trucs japonais super bizarres (que nos amis nippons nous proposent volontiers). Petit apparte sur la bouffe cense etre "healthy". Le japonais moyen est persuade que plus un aliment a un gout immonde et gluant, meilleur il est pour la sante. C'est ainsi qu'on se retrouve a manger une sorte de boullie a moitie entre de la bave et des epinards et qu'ensuite on se sent oblige de lancer un joyeux "oishii" (delicieux) pour faire comprendre a l'ami japonais sus-nomme que l'on adore ce qu'il vient de nous faire gouter.
Bon mis a part la bouffe, ce au'on fait le plus souvent dans u izakaya, c'est boire, et boire beaucoup meme. Il est d'usage dans ce genre d'etablissement de "prendre" le nomihodai (vous buvez ce que vous voulez et autant que vous voulez pendant deux heures). Autant dire que vous ne vous genez pas pour enchainer les pintes de bieres, les verres de shochu (comme du sake mais en plus fort, environ 25) et les verres de whisky pour les plus temeraires. Je vous conseille la sortie d'un izakaya a l'heure de la fermeture (vers 1h). Si vous voulez voir du Japonais bourre y a pas mieux.
Enfin bon toute cette introduction pour vous parler de ma derniere experience dans un izakaya (avec les deux Japonais de la photo). Une fois n'est pas coutume, nous avons decide de ne pas ceder a la tentation du nomihodai et de rester sage pour le debut de soiree (a 18h ca veut dire).
Neanmoins la folie de l'izakaya nous a rattrape et nous nous sommes retrouve en plein milieu de l'happy hour a 50% de reduc sur toutes les boissons (evidemment). Ca commence bien...
Et puis apres quelques pintes de biere, Takumi me dit que pendant le mois de mon anniversaire, on peut se faire offrir une bouteille de shochu par le restau. Ni une ni deux, je montre ma gaijin card avec ma date de naissance et la serveuse nous amene cette bouteille d'un alcool infame, a moitie entre de la vodka et du sake. Evidemment on la termine en moins d'une heure puis on finit par quelques verres de whisky juste au cas ou...
C'est la que la soiree se corse...on se fait alpaguer par une vieille jap qui veut nous faire rentrer dans son izakaya et nous faire une promo sur le nomihodai (wouhou nomihodai!!! on se dit).
Bon a l'interieur le serveur nous explique qu'il faut qu'on mange pour avoir la promo. On decide donc de prendre chacun une salade a deux euros et de commencer a s'empapaouter avec qqu bieres et autre breuvages.
Et la c'est le trou noir, plus moyen de me souvenir ce qui s'est passe. J'ai de vagues souvenirs a propos d'un karaoke ou on est alle apres mais...je peux pas en dire plus.
Je me souviens seulement du moment ou je me suis retrouve sur un quai de metro, juste apres avoir loupe le dernier, a environ 25 minutes (en train) de chez moi...
Me suis donc dit "je vais prendre un taxi" (l'instinct de survie du mec bourre qui ne veut absolument pas dormir dans le metro avec les autres ivrognes...).
Donc laj'en repere un, je lui fais signe d'ouvrir la fenetre et miracle, d'un coup d'un seul je parle japonais couramment ! Et je negocie le prix du taxi (de 6000 a 4000 yen soit 30 euros). Pas mal keu meme! (bon ok en fait je lui ai baragouine un truc en jap genre "trop cher! trop cher! 4000! 4000!" mais bon ca a marche).
Rentre chez moi, je me couche (non sans etre un peu ballone si je puis me permettre) et apres m'etre rendu compte de la presence dans ma poche du fameux ticket de metro utilise ce soir la. Chose totalement impossible au Japon car ce morceau de papier est normalement indispensable pour sortir de la gare... et la je me dis mais comment suis-je sorti de cette foutue gare ?
Ah izakaya quand tu nous tiens....
Thomas

double water-jet


En voilà un sujet intéressant... les super toilettes de ma boite.
J'étais vraiment heureux de voir ça le premier jour au boulot. D'ailleurs mon chef a tout de suite compris quand je suis revenu il m'a fait "t'as vu un peu la tête des chiottes ici ?"
Ces WC ont pas de mal de trucs différents (en plus de leur fonction réceptrice classique je dirais). Pour le moment le seul truc que j'ai testé c'est le siège chauffant...c'est franchement agréable, mais quand on s'assoit dessus on a l'impression qu'un gros mec malade est passé juste avant et a chauffé la cuvette pendant des heures... enfin moi j'ai pensé à ça... je dois avoir l'esprit un peu tordu aussi...
Dernier détail sur la cuvette, la température est réglable.
Bon mis à part le siège chauffant, le truc ultra high tech, c'est quand même le jet d'eau (et en fait je devrais dire LES jets d'eau). Le premier est destiné aux deux sexes alors que le second seulement pour ces jolies dames (apparemment le phalus n'a pas besoin d'être nettoyé...bon à savoir....). Mais attention ce n'est pas tout, on peut régler température et force des jets. De quoi faire de bonne blagues à vos amis (genre cuvette brulante, jet d'eau super fort avec de l'eau glacée). Et il reste évidemment le séchoir à fesses (et autre vulves) sans qui ces toilettes seraient quasi-inutilisables.
Ma propre expérience ne permet pas encore de dire si ces gadgets ont un quelconque intérêt mais je ne pourrai évidemment pas revenir du Japon sans avoir essayé au moins une fois.
J'aurais aimé connaître la puissance du jet juste en le voyant (pas en étant assis dessus quoi) mais un ingénieux système de détection de fesses ne permet pas cette expérimentation.
D'autre part, j'ai été un peu déçu (mais en même piégé) par le fait que la chasse d'eau se trouve en fait à l'endroit classique, c'est à dire sur le mur et pas au milieu de tous les kanjis qui "peuplen" cette infernale télécommande.
Bon de toutes façons, je vous en donnerai des nouvelles dès que j'aurai franchi le pas.
Thomas